Cette semaine, j’ai fort avancé sur le plan de l’appropriation des techniques de tissage… techniques que je connaissais, mais que j’avais tellement enfouies loin au fond de mon âme que j’ai dû travailler pour les faire remonter à la surface.
Mais, je pense que ça y est!
J’ai monté mon métier de plancher, un métier INCA de Leclerc que j’ai trouvé vraiment pas cher sur Kijiji. Ce n’est pas un gros métier, mais il est à ma mesure et bien suffisant pour l’espace que j’avais de disponible.
En voici d’ailleurs une photo:
Ce n’est pas chez moi… c’est la photographie qui était sur la petite annonce 🙂
L’Inca est un métier que Leclerc ne fabrique plus. À l’origine il était vendu démonté et le bois n’était même pas fini… Heureusement, celui que j’ai acheté avait été bien entretenu. Il a eu un seul propriétaire qui semblait être très soigneux. Lorsque je suis allée chercher le métier, il était démonté, dans une grosse boîte, tout enveloppé de tissus pour le protéger.
Pour les informations techniques: c’est un métier contrebalancé, à 4 cadres d’une largeur de 36 pouces de tissage, avec 6 pédales.
La largeur n’est pas optimale, mais pour l’instant ça va suffire à mes expérimentations. Si je vois que j’accroche vraiment comme je le pense, je réfléchirai à l’achat d’un autre métier… Un jour.
Il y a une chose qui me semble de plus en plus évidente, c’est que je suis vraiment plus tissage que tricot machine 🙂 Comme j’ai tout l’équipement pour tester mes aptitudes et mes préférences, je peux comparer le plaisir retiré de l’une ou l’autre des activités créatrices. Le plaisir, ça compte, mais il y a aussi les capacités à planifier, organiser et créer. Lorsque je pense à réaliser un tissage, toutes les étapes me plaisent; de l’image que je vois dans ma tête à la détermination de la technique à utiliser et au calcul des besoins en matériel, de l’ourdissage jusqu’au montage du métier et au tissage lui-même… Tout me plait et tout me semble facile… Je ne dis pas que je réussi tout du premier coup! Mais même mes erreurs ne me rebutent pas, au contraire, je les vois comme des occasions d’apprendre plus et de chercher encore plus de trucs pour arriver à ce que je veux créer.
Je ne sais pas jusqu’ou j’irai, mais depuis une semaine, j’ai réalisé ce que je voulais faire.